Article de Sud Ouest du 12 avril 2011
Près de 200 personnes représentant 28 associations du département, ont assisté, samedi, à l'assemblée générale de la Fédération départementale de la pêche, à Biscarrosse. Son président,
Jacques Marsan, a déploré une fois de plus, « l'absence des instances administratives et politiques » alors que l'association est la deuxième au niveau départemental, derrière celle des
chasseurs. « Sans oublier que la protection du milieu aquatique est une des priorités des AAPPMA, d'où leur importance », a-t-il rappelé.
Second « coup de gueule » du président : le plan européen de la pêche à l'anguille. « Ce n'est pas un plan de gestion : c'est un plan pour protéger les pêcheurs professionnels », explique
Jacques Marsan.
Côté chiffres, en 2010, les rivières et cours d'eau landais ont attiré au bord des berges, près de 24 000 pêcheurs. Malgré tout, par rapport en 2009, le nombre d'adhérents est en légère
diminution : de l'ordre de 3 %.
Une baisse constatée dans tous les départements de France. Mais peut-être que les causes de ce léger fléchissement sont aussi à rechercher du côté des contrevenants qui s'affranchissent des
cartes de pêche : « Ils sont malheureusement de plus en plus nombreux », déplore le président de la fédération.
Opérations coups de poing
D'où l'attention particulière portée à la garderie : la police des pêcheurs va durcir d'un ton. « Auparavant, il existait le conseil supérieur de la pêche, qui surveillait les pêcheurs, puis
l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema) s'y est substitué, reprend le président. Mais ils assurent surtout la police de l'eau. »
D'où l'arrivée de renforts : des brigades départementales, composées de quatre gardes-pêche fédéraux et de 70 gardes de sociétés de pêche, bénévoles, vont renforcer la police des pêcheurs,
sur les berges landaises. « Ce sont des bénévoles, agréés garde-pêche, que l'on forme, que l'on équipe, que l'on habille et à qui on donnera de plus en plus de moyens de contrôle », explique
Jacques Marsan. Ces gardes patrouilleront par deux ou trois, de jour comme de nuit, avec quelques « opérations coup de poing. »